
Ce livre porte en sous-titre : Un journaliste au quotidien dans une petite ville française au tournant du IIIe millénaire. L’auteur qui fut longtemps journaliste de terrain - on dit aussi un localier - pourrait bien se dissimuler derrière ce Jules-Ferdinand Déline qui court sans relâche et avec passion d’une manifestation à un accident, d’une inauguration à un spectacle, d’une grève à une rencontre avec les Compagnons de la Grappe. Il embrasse la vie dans sa plénitude, tantôt belle, tantôt repoussante. Il trouve aussi sur sa route un homme de pouvoir, André Laignel, maire de la ville depuis plusieurs mandats, qui n’aime que très modérément les appréciations divergentes qu’on peut porter sur son action. Alors ça coince forcément et Jules-Ferdinand Déline n’est pas toujours le bienvenu dans les cénacles municipaux.
Un lecteur a dit au sujet de ce livre : « Il faudrait que ce bouquin soit lu par tous les étudiants en journalisme. » Il n’avait pas tort car Les Chiens Ecrasés, c’est grandeurs et misères de la presse, avec un Jules-Ferdinand Déline qui, du haut de la Tour Blanche d’Issoudun, observe d’un regard lucide et bienveillant les faits et gestes du microcosme local, reflet atténué du théâtre du monde.
« A travers votre verve célinienne, j'ai découvert le petit monde plein de ressources qui préside aux destinées de nos provinces. Sous les traits d'André Laignel, j'ai reconnu d'autres roitelets. Seraient-ils tous fabriqués sur le même moule ? »
Géraldine Aldéguer, professeur de lettres à Guérande
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Article d'Antoine Pétry dans L'Est Républicain (mai 2006)
Lettre de Monseigneur Barbier, archevêque de Bourges
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